Du haut de ses 36 balais, l’actuel meilleur buteur de l’histoire des Bleus est en pleine Renaissance depuis son arrivée à Milan. Le savoyard au parcours quelque peu atypique revient sur le premier plan, s’il n’a pas toujours fait l’unanimité et a essuyé de nombreuses critiques, forcé de constater qu’Olivier Giroud a traversé les clubs et les époques et a su s’imposer comme une véritable référence à son poste.
Si sa carrière était un film, évidemment qu’il en serait le protagoniste, épousant une quête semée d’embûches mais qui finit par triompher, Olivier est de ceux qui n’abandonnent jamais tel un highlander.
Le gaucher grandit avec un ballon dans les pieds et suit l’exemple de ses grands frères, issu de la formation grenobloise il y fait toutes ses classes jusqu’à signer son premier contrat professionnel en 2005, pareillement il suit une licence de STAPS.
Après avoir grappillé quelques minutes il est ensuite prêté à Istres en national afin de ne pas freiner sa progression, lui qui n’entrait pas dans les plans de Bazdarevic. À l’issue d’une première saison encourageante, ponctuée par 14 réalisations, le nouveau pensionnaire de Ligue 2, le Tours FC décide d’en faire son numéro 9.
Ensuite, tout va très vite pour l’ancien tourangeau, 21 buts et le trophée UNFP de meilleur buteur de Ligue 2 plus tard l’amènent à attirer la convoitise du Montpellier HSC en 2010 pour 2 millions d’euros, petite revanche pour le gamin de Chambéry, désormais dans l'élite.
Il s'illustre dans des matchs importants notamment lors de la ½ finale contre le Paris-Saint-Germain pour propulser les héraultais en finale contre leurs voisins olympiens. L’année suivante, les montpelliérains capitalisent sur leur deuxième place et le buteur d’1m91 inspiré vingt et une fois permet aux siens de remporter le championnat de France au nez du club de la capitale fraîchement racheté. Son nouveau statut lui vaut de disputer l’Euro 2012 sous les ordres de Laurent Blanc.
L’histoire d’amour entre les Gunners et les français est connue des amateurs du football et c’est à l’été 2012 que le frenchy débarque dans le nord de Londres. À Arsenal il a tout connu, les galères et les moments de folie, à l’image de son but d’anthologie contre Crystal Palace qui lui vaut le prix Puskas en 2017, quelques Community Shield et FA Cup (2014, 2015 et 2017). Si Thierry Henry est selon toutes vraisemblances le plus grand joueur de l’histoire d’Arsenal avec sa statue qui siège fièrement devant l’Emirates Stadium, nul doute que Giroud a également grandement marqué l’esprit des Canonniers.
Avec l’arrivée d’Alexandre Lacazette, le temps de jeu du numéro 12 se réduit grandement et à quelques mois du mondial, afin de pas compromettre sa participation il décide de s’engager avec les Blues pour un an et demi. Au cours de la saison 2018/2019 le français flambe littéralement sur la scène européenne où il forme un duo redoutable avec Eden Hazard, bien connu du championnat français. Il remporte l’Europa League et termine meilleur buteur de la compétition avec 11 buts.
L’année suivante, le Special One José Mourinho parti, la direction londonienne comme un symbole décide de nommer Frank Lampard comme entraîneur mais Giroud ne semble pas bénéficier des faveurs du coach. Le même schéma se répète mais justement cette histoire est déjà écrite et il ne la connaît que trop bien, fin d’année sa saison prend un tournant inattendu, à l’occasion de la 5ème journée des phases de poules de la ligue des Champions opposant les Blues à Séville, il crève l’écran avec un quadruplé et offre la première place du groupe à son équipe.
Une C1 dans l’armoire à trophées, 9 ans après le dernier sacre des Pensionners, la boucle est bouclée pour Olive.
À 34 ans on pourrait penser qu’il voudrait raccrocher les crampons mais que neni, toujours désireux de relever de nouveaux défis il décide de porter la tunique historique des Rossoneri. La désillusion de ne pas disputer l’Euro 2022 alors qu’il avait triomphé en 2018 avec les Bleus n’est qu’un lointain souvenir, il est en pleine bourre du côté de Milan, mariage réussi puisque les Rouges et Noirs remportent le Scudetto en 2022.
Sa récente forme lui permet de porter à nouveau la tunique tricolore lors du Mondial 2022 et bien qu’il n’y ait pas eu de Happy Ending il a su tirer son épingle du jeu en terminant troisième meilleur buteur de la compétition (4 buts en 6 matchs) derrière son homologue français Kylian Mbappé et Lionel Messi,
Tout au long de sa carrière Olivier Giroud a montré qu’il n’était pas uniquement un attaquant, long, cantonné à un rôle de pivot et doué de la tête mais qu’il disposait d’une large palette technique et plusieurs buts aussi marquants que spectaculaires. Avec l’un des palmarès les plus étoffés de l’histoire du sport il a su être incontournable à son poste. Bien qu’il n’ait pas encore décidé de se retirer à force de détermination, il a gagné la reconnaissance de ses pairs et du grand public.
De ses débuts à Colombes FFC en passant par le centre formation du Paris Saint-Germain pour en devenir la meilleure buteuse de l’histoire du club elle en a fait du chemin l’enfant de la région. Rapide, puissante, technique et pas avare en passes décisives, nombreux sont les qualificatifs qui désignent la serial buteuse qui a fait son entrée à l’académie du PSG en 2011. Ayant sans cesse trouvé le chemin des filets, il était tout naturel de s’attendre à voir la jeune prodige faire ses débuts en professionnelle avec le club de la capitale, et quoi de mieux qu’une demi-finale retour de Ligue des Champions le 26 avril 2015 qui l’avait opposée aux Allemandes de Wolfsburg. 7 ans plus tard, tout est allé très vite pour l’internationale française, focus sur une carrière (déjà) réussie.
De ses premiers pas…
Le conte de fée avait pourtant parfaitement débuté, après avoir offert au PSG le premier titre de son histoire de champion de France U19, elle remporte par la suite elle remporte l’Euro 2016 U19 en Slovaquie, compétition durant laquelle elle s’est grandement illustrée avec ses 6 buts. De retour dans son club formateur avec désormais un nouveau statut, elle intègre définitivement le groupe professionnel.
Elle continue sur sa lancée l’image de son premier but contre Montpellier en 2016 qui offrira la victoire aux siennes mais comme une mauvaise blague celui-lui valu une déchirure à l’ischio de la jambe gauche qui la tient éloignée des terrains quelques mois
Ce qui remet davantage à l’ordre du jour le calendrier sportif des joueurs et le nombre des matchs trop importants qui augmente les risques de blessures.
Le déclic survient pendant la saison 2017/2018 où elle devient titulaire en offrant la victoire en Coupe de France face au rival historique à savoir l’Olympique Lyonnais avec un but bien senti. Il était logique de la voir porter le brassard lors de la Coupe du Monde U20 en 2018. Elle l’avait annoncée cela lui tenait à cœur de remporter le graal à domicile et elle était attendue au tournant, malheureusement la bande de Gilles Eyquem bute sur La Roja en demi-finale.
La native de Colombes poursuit son petit bout de chemin et le 10 novembre 2018 elle honore sa première cape dans un amical de gala contre le Brésil remporté sur le score de 3-1.
À devenir une référence à son poste
Malgré un exercice 2018/2019 frustrant où le PSG termine à la deuxième place de la D1 Arkema derrière le huit fois vainqueur de la Ligue des Champions Katoto a véritablement passé un cap, elle se voit décerner le titre de meilleur espoir pour la deuxième fois consécutive et culmine à la tête du classement des buteuses.
La femme aux plus de 100 matchs chez les Rouges et Bleus pour presque autant de buts permet à son équipe de s’imposer à domicile contre l’ogre lyonnais grâce à l’unique but de la rencontre. Le 6 décembre c’est une décoration particulièrement symbolique que lui remet le président Nasser al-Khelaïfi celle des 100 buts marqués.
Au terme de la saison 2020/2021 où elle a planté la bagatelle de 21 buts en 19 matchs elle est une grande artisane du premier titre de Champion de France remporté par les xxx.
Si le PSG court toujours après son premier sacre en Ligue des Champions le deux fois finaliste (2015, 2017) se pose la question s’il pourra toujours compter dans ses rangs sa meilleure buteuse en activité qui avait exprimé à la presse un désaccord avec sa direction.
Auteur d’un mondial particulièrement réussi, l'un des hommes forts de Hoalid Regragui a fait vibrer tout un peuple avec un parcours historique. Le meneur de jeu qui donnait l’impression d’avoir le blues depuis un moment dû à son temps de jeu réduit est retourné dans son club dans le sud-ouest de la capitale anglaise où il est entré en jeu à l’issue de la 16e rencontre de championnat qui s’est soldée par un nul (1-1 contre Nottingham Forest). Celui qui a véritablement trouvé un second souffle du côté du Qatar interroge sur la suite qu’il souhaite donner à sa carrière.
Transféré à l’été 2020 contre un chèque 40 millions d’euros perçu par l'Ajax, l'international marocain qui soufflera sa trentième bougie en mars prochain n’a jamais su s’imposer chez le pensionnaire du Stamford Bridge malgré les différents entraineurs. Pourtant sollicité par les meilleurs clubs d’Europe après la folle épopée accomplie en 2019 avec le club hollandais le numéro 22 avait donné à sa préférence à Chelsea. Et depuis son arrivée le métronome a enchaîné les performances en dents de scie, alternant entre le bon et moins bon, pourtant le talent de l’élément offensif reste indéniable mais alors quel est le problème ?
C’est un secret de polichinelle depuis quelques années, le poste de numéro 10 est clairement en voie d’extinction et les équipes qui adoptent un dispositif avec ce dernier en guise de chef d’orchestre se font de plus en plus rares. Certains ont réussi à se reconvertir en milieu relayeur avec le volume athlétique et les qualités techniques que cela demande, d’autres en ailier avec plus ou moins de succès à l’image de Jack Grealish qui a toujours du mal à digérer son transfert chez les Citizens, actuel champion d’Angleterre.
On comprend très vite que Hakim Ziyech appartient à la deuxième catégorie de joueurs mais peut-on donner tort à l’ancien tacticien allemand Thomas Tuchel qui a remis Les Pensioners sur le toit de l’Europe en 2021 neuf ans après leur dernier sacre. Oui mais voilà après un début poussif et notamment un revers inattendu contre le Dinamo Zagreb à l’occasion de la première journée des phases de poules de la Ligue des Champions en septembre ce dernier n’a pas fait de vieux os et a été remplacé par Graham Potter quelques semaines plus tard, qui ne semble pas encore avoir trouvé la bonne formule.
Comme son prédécesseur le Britannique ne semble pas accorder davantage de confiance au Lion de l’Atlas, mais l’attaque ronronnante du demi-finaliste de l’édition précédente de la Coupe aux Grandes Oreilles a véritablement ce petit quelque chose en plus lorsque Ziyech foule les pelouses et arrive à grappiller quelques minutes. Si la course à l’Europe reste encore longue, les Blues (10e à la 16ème journées) accusent un certain train de retard sur les places qualificatives (10 points de la quatrième place occupée par les Reds Devils qui ont retrouvé des couleurs) et le susnommé pourrait être amené à reconsidérer son avenir.
Le champ des possibles
Le vice-capitaine du pays qui est désormais considéré pour beaucoup comme la quatrième meilleure nation du monde à l’occasion de la Coupe du Monde 2022 bénéficie toujours d’une belle côte auprès des cadors européens et ne devrait d’ailleurs pas manquer de prétendants. Particulièrement à l’affût sur le dossier, l’AC Milan qui souhaite se renforcer pendant ce mercato hivernal pour répondre à ses prochaines échéances notamment son 1/8 finale de C1 qui l'oppose aux Spurs devrait soumettre une offre de prêt avec option d'achat à 15 millions.
L’autre rumeur transfert qui était survenue cet été était un retour à Amsterdam qui fût sa maison pendant 6 saisons. En effet, l’idée était de trouver un remplaçant à Antony qui a filé du côté d’Old Trafford, néanmoins le deal entre les deux bords avait échoué faute d’accord sur les modalités de paiement comme l’avait annoncé le journaliste italien Fabrizio Romano.
Ironie du sort Erik Ten Hag actuel coach de Diables Rouges avait demandé à sa direction la signature du joueur qu’il avait eu sous ses ordres lors de son passage chez le quadruple vainqueur de La Ligue des Champions mais celle-ci peu convaincue avait préféré ne pas donner suite.
Après avoir montré aux différents observateurs du monde entier ce qu’il peut apporter sur le rectangle vert. C’est bien sa patte gauche, avec laquelle il a distribué des caviars à n’en plus finir, au point de terminer plusieurs fois meilleur passeur du championnat hollandais et ses dribbles déroutants qui ont fait de lui le fantastique joueur qu’il est aujourd’hui. On peut vraisemblablement dire que le rapport de forces a changé entre Hakim Ziyech et ses dirigeants si bien qu’il ne devrait pas traîner son spleen longtemps et forcer son départ. Le natif de Dronten qui a même revêtu la tunique batave pendant ses différentes classes de jeunes ne devrait pas avoir de problème à trouver un nouveau club.
L’été rime souvent avec grande compétition internationale. Du 5 au 31 juillet prochain, les meilleures nations européennes de football féminin livreront bataille pour décrocher le titre de championne d’Europe. Disputé sur les terres du football, en Angleterre, le tournoi rassemblera les 16 meilleures nations du Vieux Continent à l’occasion de cette treizième édition organisée par l’UEFA. Petit tour d’horizon des enjeux, des caractéristiques du tournoi et des favorites à la victoire finale !
Le choix s’est porté sur cette candidature à la suite d’un vote réalisé le 3 décembre 2018 au siège de l’UEFA à Nyon en Suisse. L’avantage de cette candidature est son coût estimé relativement faible puisque l’intégralité des installations et des enceintes qui reçoivent les rencontres sont déjà existantes et ne nécessitent pas d’être rénovées. Vous trouverez d’ailleurs plus loin dans l’article la liste des 9 stades retenus pour accueillir les rencontres de ce Championnat d’Europe des nations. Initialement, la compétition devait se tenir en juillet 2021 mais elle a été repoussée à l’année suivante suite au décalage du tournoi masculin du fait de la pandémie de Covid 19.
C’est la deuxième fois, après l’édition disputée en 2005, que l’Angleterre aura l’honneur d’accueillir les meilleures joueuses européennes sur son territoire. Il y a 17 ans, des records d’affluence ont été battus avec près de 30 000 spectateurs qui avaient assisté au premier match de l’équipe locale à l’Etihad Stadium de Manchester ! Cette année encore, l’UEFA prévoit une immense foule qui se rendra au pays de la Reine Élizabeth. En effet, un an avant le tournoi, plus de 140 000 des 700 000 billets disponibles avaient déjà trouvé preneur ou preneuse, avant même que la liste des matches ne soit connue. Le record actuel de plus de 245 000 personnes ayant assisté à la phase finale de 2017 aux Pays-Bas, quatre ans plus tôt, devrait tomber à cette occasion.
LES 16 ÉQUIPES QUALIFIÉES ET LE TIRAGE AU SORT DES PHASES DE GROUPES
La première nation à s’être qualifiée pour l’évènement est bien sûr l’équipe d’Angleterre, intégrée d’office à la phase finale en tant que pays organisateur. Pour les autres, il faut en passer par la difficile étape du tour préliminaire en s’extirpant de l’un des 9 groupes dans lesquels sont répartis 47 pays. 7 de ces groupes comportent cinq nations alors que deux autres sont composés de six équipes. Seuls les neuf vainqueurs de groupe et les trois meilleurs deuxièmes compostent directement leur ticket pour l’Angleterre. Les six autres seconds se disputent les trois dernières places via un ultime barrage disputé en match aller/retour. Après l’édition précédente disputée aux Pays-Bas, c’est la deuxième fois qu’une phase finale de l’Euro se dispute à 16 équipes.
Parmi les équipes ayant terminé soit à la première, soit à la deuxième place de leurs groupes de qualifications, sont qualifiés : les Pays Bas, le Danemark, l’Italie, l’Autriche, la France, la Norvège, l’Espagne, la Finlande, la Belgique, l’Allemagne, la Suède et l’Islande. La Russie, l’Irlande du Nord et la Suisse avaient rejoint les 12 premiers qualifiés après leur victoire en barrages en avril 2022. Néanmoins, après décision du comité exécutif de l’UEFA, ce dernier décide de l’exclusion de la Russie en réponse à la guerre menée par les autorités gouvernementales de ce pays en Ukraine. C’est le Portugal, déchue en barrages par ces mêmes russes, qui est repêché à sa place.
GROUPE A ANGLETERRE (8) NORVÈGE (11) AUTRICHE (21) IRL. DU NORD (47) | GROUPE B ALLEMAGNE (5) ESPAGNE (7) DANEMARK (15) FINLANDE (29) | GROUPE C PAYS-BAS (4) SUÈDE (2) SUISSE (20) PORTUGAL (30) | GROUPE D FRANCE (3) ITALIE (14) BELGIQUE (19) ISLANDE (17) |
Le tirage au sort des groupes a été effectué le 28 octobre dernier à Manchester, qui accueillera le match d’ouverture du tournoi. Avant le tirage au sort, les équipes ont été réparties en quatre chapeaux en fonction de leur classement FIFA plus ou moins élevé. Comme le veut la tradition, le pays organisateur est placé dans le chapeau 1 des têtes de séries aux côtés des meilleures nations du classement. Les tenantes du titre néerlandaises figurent bien entendu dans celui-ci. Chacun des groupes sera composé de quatre sélections. Après le tirage au sort, voici quelle sera la composition des quatre poules de la phase de groupes qui débutera dès le 5 juillet prochain, avec entre parenthèses le classement FIFA de la sélection concernée :
Durant cette phase de groupe, chaque équipe rencontre les autres sélections qui composent son groupe. Celles qui termineront aux deux premières places du classement seront directement qualifiées pour les quarts de finale.
Les deuxièmes d’un groupe joueront alors leur tour suivant contre le 1er d’un groupe voisin (A vs B, C vs D). Par exemple, le premier du groupe A affrontera le second du groupe B alors que le premier de ce même groupe sera opposé au deuxième du A. Pour la suite de la compétition, le tableau est préalablement établi de manière à ce que deux équipes sorties d’un même groupe ne puissent s’affronter avant la finale.
LES 9 THÉÂTRES DES RENCONTRES
Le colosse des stades anglais (90 000 places assises) est situé en plein cœur de Londres. Rénové en 2007, il aura la particularité de n’accueillir qu’un seul match lors de cet Euro mais pas n’importe lequel puisqu’il s’agira tout simplement de la finale, le 31 juillet prochain.
Si l’édition organisée par l’Angleterre en 2005 avait également vu son match d’ouverture se passer à Manchester et à l’Etihad Stadium, c’est cette fois dans l’antre d’Old Trafford, cher aux fans de United que sera donné le premier coup d’envoi du tournoi. Tout comme le stade de Wembley, le stade mancunien ser a à usage unique lors de cette compétition continentale. Le Théâtre des rêves, tel est son surnom, est capable d’accueillir plus de 75 000 fans en son sein.
L’enceinte, située en plein centre de la ville de Sheffield dans le nord de l’Angleterre, à été construite en 1855. Elle a subi une rénovation et une extension en 2006 qui porte sa capacité à plus de 32 000 spectateurs les jours de matchs. Quatre rencontres dont une demie finale se joueront dans le stade où joue actuellement les Blades, l’équipe fanion locale qui évolue en deuxième division anglaise après avoir goûté à la Premier League lors de la saison 2020-2021.
Le stade des Saints de la célèbre ville portuaire de Southampton est capable d’accueillir plus de 32 000 spectateurs. L’édifice servira uniquement aux rencontres du groupe A puisque trois rencontres s’y joueront dont l’une opposant l’équipe d’Angleterre à l’Irlande du Nord pour un bouillant derby britannique.
Le plus communément Amex Stadium (32 000 places assises) en raison d’un contrat de sponsoring qui le lie, est localisé à l’extrême sud de l’Angleterre, dans le Sussex. Ouvert au public depuis 2011, l’une de ses curiosités est de voir régulièrement des faucons être amenés au stade afin d'empêcher la nidification des mouettes et des pigeons consécutif à la proximité du stade avec la mer. L’équipe masculine locale, qui évolue au premier échelon national, est en cette raison surnommée les Seagulls.
Lui aussi doté d’une capacité d’accueil de près de 30 000 spectateurs, le stade du MK Dons à également reçu en son sein plusieurs matchs de la Coupe du Monde de rugby masculin en 2015. Ville nouvelle au nord de Londres, Milton Keynes est depuis de nombreuses années considérée comme la « capitale énergétique du Royaume-Uni », notamment en raison de l’exigence des normes appliquées à ses bâtiments en matière d’efficacité énergétique.
Retour à Londres dans la localité de Brentford pour les fans de football qui voudraient assister aux rencontres du groupe B composé de l’Espagne ou encore de l’Allemagne. L’enceinte de plus de 17 000 places est la dernière de cette sélection à être sortie de terre puisque sa construction s’est achevée en 2020.
N’ayez crainte, il ne vous faudra pas traverser l’Atlantique et rejoindre Big Apple si vous voulez réserver l’une des 12 000 places du New York Stadium, pour assister aux trois rencontres qui s’y joueront. En effet, l’enceinte ne doit son nom qu’à son emplacement à Rotherham dans le Yorkshire du sud, à quelques encablures de la ville de Sheffield. Un quart de finale de cet Euro entre le premier du groupe D et le second du groupe C y aura lieu le 23 juillet.
Un stade à la plus pure tradition architecturale britannique avec ses quatre tribunes très proches du terrain. En temps normal, le petit stade de la ville de Leigh dans la région du Grand Manchester est plus coutumier aux ambiances de l’ovalie puisque réside habituellement le club de rugby à XIII des Centurions de Leigh. De ce fait,le public aura peut être l’occasion de découvrir les joies du ballon rond durant les quatre rencontres prévues en ce lieu, dont un passionnant quart de finale également.
Contrairement à ses prédécesseurs, l’Academy Stadium de Manchester n’a pas une grande capacité d’accueil puisqu’il ne peut contenir que 7000 fans. Ouvert depuis 2014, le stade fait partie de l’Etihad Campus, le centre d’entraînement de l’équipe de Manchester City. Ce sont d’ailleurs ses moins de 21 ans et l’équipe féminine des Skyblues qui évoluent habituellement dans ce complexe. Trois rencontres du groupe D rendront leur verdict à l’Academy Stadium.
QUI SONT LES FAVORITES À LA VICTOIRE FINALE ?
Qui succèdera aux Néerlandaises vainqueures à domicile du Danemark en 2017 ? Ce qui est certain, c’est que nombreuses seront les prétendantes lors de cette deuxième édition disputée à 16 nations. Petite curiosité, il s'agira de la première fois depuis 22 ans que l’équipe d’Allemagne ne commencera pas le tournoi dans la peau des tenantes du titre sortant, défaites par les Danoises de Nils Nielsen lors du précédent tournoi aux Pays-Bas.
Les Pays-Bas seront bien sûr concurrents à leur propre succession. En effet, si leur victoire en 2017 avait quelque peu étonné les observateurs qui ne les avaient pas placées dans les favorites, leur finale de Coupe du Monde atteinte deux ans plus tard en France, a achevé de convaincre les plus réticents que rien n’était dû au hasard. Il faudra, à coup sûr, compter sur elles pour défendre chèrement leur titre en Angleterre. Ces mêmes anglaises d’ailleurs, ne cessent de progresser ces derniers temps. Demi-finaliste lors de l'Euro aux Pays-Bas, elles récidivent avec cette performance au mondial 2019. Emmenées par leur coach Sarina Wiegman, qui avait conduit les néerlandaises au titre en 2017, les anglaises peuvent espérer enfin passer l’étape du dernier carré et jouer une finale à domicile devant un public certainement acquis à leur cause.
Impossible de ne pas citer la Suède comme légitime prétendant à la victoire finale. Les bleues et jaunes de la capitaine Caroline Seger maintiennent le cap en étant solidement accrochées à la deuxième place du classement mondial FIFA, juste derrière les intouchables américaines. Première nation européenne donc, elles ont confirmé leur classement en finissant troisième du mondial en France en 2019 et en décrochant l’argent olympique aux JO de Tokyo l’année dernière.
On attend beaucoup également de la France, troisième nation mondiale mais qui ne parvient toujours pas à passer l’obstacle des quarts de finale lors de grandes compétitions internationales. Celle-ci sera peut être la bonne pour les filles de Corinne Diacre qui a décidé de se passer de l’emblématique Amandine Henry pour mener à bien son objectif.
Enfin, l’Espagne peut être la surprise du chef, forte d’une grande partie de son effectif évoluant au FC Barcelone, l’un des clubs les plus titrés sur la scène européenne.
Mais le football étant un sport plus qu’imprévisible, rien ne nous empêche de voir une équipe créer la surprise en déjouant tous les pronostics pour se hisser sur la plus haute marche du podium à Wembley le soir du 31 juillet.
Toutes les plus grandes stars sont en tous cas sur le pied de guerre pour en découdre sur le terrain. On pense notamment à Lieke Martens, élue meilleure joueuse du tournoi 2017 ou encore aux buteuses en série Jenni Hermoso, Marie-Antoinette Katoto ou Ellen White, meilleure scoreuse de l’histoire de la sélection anglaise. Seront présentes également la virevoltante norvégienne Graham Hansen auteure de 38 buts avec sa sélection et la stratège belge Tine De Caigny, prolifique en qualification avec 12 buts inscrits pour emmener son pays en Angleterre. Sans oublier évidemment l'arrière-garde essentielle à toute victoire comme l’expérimenté gardienne de but Sari Van Veenendaal ou encore la solide défenseur allemande Léonie Maier.
Des grands noms et des rencontres alléchantes au programme, tout semble réuni pour que cet Euro disputé en Angleterre soit l’un des plus passionnants à suivre ! Pour le savoir, rendez-vous dès le 6 juillet à 21 heures à Old Trafford pour le match d’ouverture entre l’équipe hôtesse et l’Autriche.
Du 21 novembre au 18 décembre prochain aura lieu l'événement sportif le plus attendu par la planète football à l’occasion de la 22è édition de la Coupe du Monde. Disputée pour la première fois au Qatar, la plus prestigieuse compétition internationale rassemblera les 32 meilleures nations de la discipline dans un format inédit. Petit tour d’horizon des spécificités de l’un des événements les plus suivis dans le monde.
Il s’agira d’une première pour l’émirat du Moyen-Orient qui est seulement le deuxième pays issu du continent asiatique à accueillir une telle compétition. Le choix s’est porté sur la candidature qatari à la suite d’un vote réalisé le 2 décembre 2010 par le comité exécutif de la FIFA. L’État promet alors de réaliser d’immenses investissements (à hauteur de plusieurs milliards de dollars) pour construire, rénover et mettre aux normes plusieurs de ses stades permettant d’accueillir les rencontres dans de bonnes conditions. Vous trouverez plus loin dans l’article la liste des 8 stades retenus pour accueillir les rencontres de la Coupe du Monde 2022.
LES QUALIFIÉS ET LE TIRAGE AU SORT DES PHASES DE GROUPES
Il n’est pas chose aisée de se qualifier pour la phase finale de l’une des plus prestigieuses compétitions internationales. Car sur les 211 fédérations affiliées à la FIFA, seules 32 d'entre elles obtiendront le précieux sésame pour s’envoler vers le Qatar en Novembre prochain. La répartition des tickets se fait de la manière suivante : 13 places pour les sélections européennes, 4 ou 5 (selon un ultime barrage) pour les sélections sud-américaines, 3 à 4 pour les nord américaines, 5 pour les africaines comme pour les asiatiques et entre 0 et 1 pour les sélections d’Océanie. Les 211 fédérations participent alors préalablement à des éliminatoires sous forme de mini championnat entre équipes de même confédérations pour décider de qui se qualifie pour la phase finale.
Sortis de leurs groupes en premières positions ou repêchés à l’issue de barrages, voici les treize nations européennes qui seront présentes au Qatar : Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Belgique, Suisse, Pays Bas, Pologne, Portugal, Croatie, Danemark, Serbie. Un dernier match de barrage opposant le Pays de Galles à l’Écosse ou l’Ukraine (le match ayant été reporté à cause de la situation politique en Ukraine) a décidé de la dernière nation qualifiée. Victorieux de l’Ukraine à Cardiff, c’est le Pays de Galles qui aura la possibilité de défendre ses chances au Qatar.
Les quatre premiers qualifiés sud-américains sont le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et l’Équateur. Ces équipes auraient pu être accompagnées par le Pérou si celui-ci avait remporté son barrage (disputé en juin) face à l’Australie.
Plus haut, en Amérique du Nord, c’est le Canada qui décroche son ticket en premier suivi du Mexique et des États Unis. Le Costa Rica, quatrième des éliminatoires, dispute le 14 juin un barrage décisif face à la Nouvelle Zélande. Il se qualifie lui aussi pour la phase de groupe de la compétition après sa victoire 1 but à 0 face aux kiwis néo-zélandais.
La toujours très relevée confédération africaine enverra quant à elle le Ghana vainqueur du Nigéria en barrage, le Cameroun vainqueur de l’Algérie à l’ultime seconde, la Tunisie défaite du Mali, le champion d’Afrique Sénégalais qui a triomphé de l’Égypte et le Maroc qui a sorti la République Démocratique du Congo.
En Asie, outre le Qatar, directement qualifié en tant que pays hôte, on note la présence de la Corée du Sud, de l’Arabie Saoudite, du Japon, de l’Iran et donc de l’Australie qui est affiliée à cette zone géographique de qualifications.
Le tirage au sort des phases de groupes a été effectué le 1er Avril 2022 au centre des expositions de Doha. Avant le tirage au sort, les équipes ont été réparties en 4 quatre chapeaux en fonction de leur classement FIFA plus ou moins élevé. Comme le veut la tradition, le pays organisateur est placé dans le chapeau 1 des têtes de séries aux côtés des meilleures nations du classement. Chacun des huit groupes sera composé de quatre sélections. Il ne peut y avoir cependant plus de 2 nations issues de la même confédération dans un groupe. De la même manière, en raison de certaines tensions politiques, certains pays ne peuvent se retrouver dans la même poule afin d’éviter toute récupération à des fins autres que sportifs.
Après le tirage au sort, voici quelle sera la composition des huit poules de la phase de groupes qui débutera le 18 novembre prochain avec entre parenthèses le classement FIFA de la sélection concernée :
GROUPE A QATAR (51) ÉQUATEUR (46) SÉNÉGAL (20) PAYS BAS (10) | GROUPE B ANGLETERRE(5) IRAN (21) USA (15) PAYS DE GALLES (18) | GROUPE C ARGENTINE (4) A. SAOUDITE (49) MEXIQUE (9) POLOGNE (26) | GROUPE D FRANCE (3) AUSTRALIE (42) DANEMARK (11) TUNISIE (35) |
GROUPE E ESPAGNE (7) COSTA RICA (31) ALLEMAGNE (12) JAPON (23) | GROUPE F BELGIQUE (2) CANADA (28) MAROC (24) CROATIE (16) | GROUPE G BRÉSIL (1) SERBIE (25) SUISSE (14) CAMEROUN (37) | GROUPE H PORTUGAL (8) GHANA (60) URUGUAY (13) CORÉE DU SUD (29) |
Durant cette phase de groupe, chaque équipe rencontre les autres sélections qui composent son groupe. Celles qui termineront aux deux premières places du classement seront directement qualifiées pour les huitièmes de finale.
Les deuxièmes d’un groupe joueront alors leur tour suivant contre le 1er d’un groupe voisin. Par exemple, le premier du groupe A affrontera le second du groupe B alors que le premier de ce même groupe sera opposé au deuxième du A. Pour la suite de la compétition, le tableau est préalablement établi de manière à ce que deux équipes sorties d’un même groupe ne puissent s’affronter avant la finale.
LES 8 STADES RETENUS
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Habituellement disputé entre les mois de juin et juillet, le tournoi sera exceptionnellement joué en Novembre et Décembre afin que les chaleurs dantesques habituelles du pays hôte (jusqu’à 50 degrés celsius) ne viennent perturber l’organisme des joueurs et donc la qualité de la compétition. Néanmoins, le Qatar ayant un climat très aride et sec même en hiver, il n’est pas impossible que le mercure grimpe jusqu’à 35 degrés celsius les jours de matchs. Pour pallier ce problème, les stades sont pour la toute première fois dotés de grands climatiseurs capables de souffler de l’air frais à l'intérieur de l’enceinte et ainsi refroidir l’atmosphère ambiante. Les organisateurs devraient par l’utilisation de cette à cette technologie “utilisée grâce aux énergies renouvelables” être capable de faire diminuer la température d’environ 15 degrés dans le stade.
Qui pour succéder à l’Équipe de France au palmarès ?
L’Équipe de France, avant sa finale victorieuse il y a quatre ans face à la Croatie au stade Loujniki de Moscou
Kremlin.ru, CC BY 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by/4.0>, via Wikimedia Commons
Parmi les onze joueurs qui composaient l'équipe de France au coup d’envoi de la finale remportée il y a quatre ans en Russie, seuls Samuel Umtiti et Blaise Matuidi sont depuis sortis des titulaires de la sélection. Autant dire que les automatismes sont toujours bien huilés chez les champions du monde en titre. De plus, les derniers résultats de l’équipe, victorieuse lors de la dernière Ligue des Nations en octobre 2021, laissent penser que la France fera logiquement partie des favoris à sa propre succession au Qatar. Mais parviendront-ils à rompre la malédiction qui touche les champions du Monde sortant ? En 2002, la France titrée en 1998 est sortie dès la phase de groupe en ne scorant pas le moindre but en trois rencontres. En Afrique du Sud en 2010, les champions du monde en titre italiens sortent eux aussi de la compétition dès le 1er tour en finissant dernier d’une poule composée du Paraguay, de la Slovaquie et de la Nouvelle Zélande. Quatre ans plus tard, c’est l’Espagne tenante du titre qui échoue à se qualifier pour les huitième de finale en terminant troisième de son groupe. Enfin, en Russie lors de la dernière édition, l’Allemagne perpétue la tradition des champions du monde maudits en finissant dernier de son groupe. La tâche s’annonce donc rude pour l’équipe de France qui devra forcer son destin pour rompre avec cette surprenante série d’échecs au 1er tour.
Toujours en Europe, l’Espagne et sa nouvelle génération dorée emmenée par Luis Enrique aura à coup sûr son mot à dire s’ils parviennent à se sortir d’un groupe relevé avec notamment un match à jouer face à la Mannschaft lors de la deuxième journée des phases de poules. L’Allemagne justement, a été impressionnante en qualifications en remportant 27 points sur 30 distribués, prouvant qu’il faudra compter sur eux.
Et pour l’Angleterre, est-ce enfin l’heure du “Football is coming home” ? Patient depuis leur dernier titre majeur conquis en 1966, les Three Lions et leur effectif de renommée internationale aimeraient enfin ramener le plus prestigieux des trophées au royaume, là où le football est né. Enfin, les Belges emmenés par leur chef d’orchestre Kevin De Bruyne et les Portugais de l’immense Cristiano Ronaldo, devraient prendre une part importante dans la compétition planétaire. Alors qu’on les pensait favoris à la victoire finale, l’Italie championne d’Europe en titre n’a, à la surprise générale, pas réussi à s’extirper des barrages pour composter son ticket pour le Qatar.
Du côté de l’Amérique, le Brésil auréolé de sa première place au classement FIFA apparaît comme l’un des grandissime favori à la victoire finale. En cas de victoire finale synonyme de sixième étoile à leur maillot, les coéquipiers de Neymar et Marquinhos assureraient encore un peu plus leur domination sur la compétition. Le grand rival Argentin pourrait sans aucun doute contrarier pas mal d’adversaires sur leur route surtout si leur légende Lionel Messi est à son meilleur niveau pour son dernier mondial disputé en tant que joueur. L’Uruguay et le Mexique, respectivement quart et huitième de finaliste de la dernière édition font toujours office d’équipes à prendre très au sérieux pour leurs concurrents lors ce tournoi.
Côté africain, pourquoi ne serait-ce pas l’année du Sénégal ? Champion d’Afrique en titre, Les Lions de la Teranga et leur star Sadio Mané en tête de file arriveront plus confiant que jamais au Qatar. Ils pourraient rééditer l’exploit de 2002 lorsqu’ils s’étaient hissés jusqu’en quart de finale de la compétition, meilleure performance pour une sélection africaine.
Les sélections asiatiques ne sont pas en reste non plus. Le Japon, défait en huitième de finale par les futurs demi-finalistes Belges en Russie, et la Corée du Sud du joueur de Tottenham Heung Min Son pourraient jouer les troubles fêtes et donner du fil à retordre à pas mal de sélections une fois la compétition débutée.
Quoi qu’il en soit, c’est une grande fête du football qui s’annonce dans l’émirat dès Novembre prochain. Pendant un mois, le spectacle promet d’être grandiose et le niveau très relevé lorsque l’on observe l’identité des trente-deux qualifiés. Le Qatar lui, se sera donné tous les moyens nécessaires pour réunir les amoureux de la discipline sur son sol le temps que la plus belle des compétitions de football rende son verdict final le soir du 18 décembre 2022.
Que serait le football sans ses arbitres ? S’ils sont parfois décriés pour leurs décisions par certains, les “hommes en noirs” ne sont pas moins indispensables au bon déroulé du jeu. Dans l’histoire de l’arbitrage, un homme retient particulièrement l’attention des amoureux du ballon rond tant par son charisme que par son autorité juste et sans faille au sein du fameux carré vert. Cet homme, c’est l’emblématique arbitre italien Pierluigi Collina.
Le Bolonais à d’abord l’espoir d’embrasser une carrière de footballeur et de défenseur central quant à 17 ans, il s’inscrit à une formation d’arbitrage sur les conseils d’un de ses amis. Dès lors, le sifflet ne va plus quitter ses mains puisqu’il connaît une ascension fulgurante en arbitrant rapidement des matchs de troisième division italienne. À 24 ans, sa carrière d’arbitre prend du plomb dans l’aile lorsqu’il est suspendu trois mois par la fédération italienne. Une période qu’il a très mal vécu selon lui et qui lui a permis de se forger le caractère impassible qu’on lui connaît, notamment auprès des joueurs. Après avoir été finalement réintégré par les instances, il est autorisé à arbitrer de nouveau et commence à diriger des rencontres de première et deuxième division italienne.
Tout aussi rapidement, il est intégré par la FIFA comme arbitre international et commence en 1995 à être désigné sur des rencontres de Coupe Intertoto puis de Ligue des Champions. Arbitre de la finale des jeux olympiques 1996 entre l’Argentine et le Nigéria, il siffle en 1999 le dénouement de la finale de la Ligue des Champions entre Manchester United et le Bayern Munich au Camp Nou de Barcelone. L’année 2002 est celle de la consécration ultime pour un arbitre puisque Collina est chargé de départager les débats de la finale de Coupe du Monde qui voit le Brésil triompher de l’Allemagne au stade de Yokohama au Japon. Fort de ses performances sans fioritures, il est de nouveau choisi par l’UEFA pour arbitrer la légendaire finale de la Ligue des Champions 2003 qui oppose le Real Madrid à Manchester United. Bien que défait ce soir-là, l'entraîneur mancunien Alex Ferguson salue la performance de l’arbitre italien en lui offrant même le maillot de David Beckham après la rencontre.
Pierluigi Collina est considéré par ses pairs et par les acteurs du monde du football comme l’un des meilleurs arbitres de tous les temps. L’International Federation of Football History & Statistics (IFFHS) lui décerne d’ailleurs le prix du meilleur arbitre chaque année entre 1998 et 2003 ce qui constitue un record. Grâce à son charisme et sa prestance, Collina savait se faire respecter sur le terrain auprès des plus grands joueurs. Son autorité naturelle et sa faculté à ne pas commettre d’erreurs notables lors des rencontres qu’il dirigeait contribue à sa starification. Peu d’autres arbitres ont pour le moment eu la même aura que celle du géant bolonais qui décide de ranger le sifflet au crépuscule de la saison 2005. Intégré en 2011 au Hall of Fame du football italien, Pierluigi Collina avait pour habitude de parcourir entre 8 et 10 kilomètres par rencontre arbitrée. Durant chacune d’elle, il réalise en moyenne plus de 200 interventions, preuve de la difficulté de tenir un match pour les garants du bon déroulé de la rencontre.
C’est en 1966 en Angleterre que naît Jill Ellis dont le père est officier au sein de la Royal Navy. Bien que le pays soit le berceau du football, elle ne manie que très peu le ballon rond durant ses années passées au Royaume. Ce n’est qu’en 1981, lorsqu’elle et sa famille emménagent outre Atlantique, que l’occasion de manier le cuir lui est donnée. Même si elle est une joueuse épanouie au sein de son équipe universitaire de William & Mary, c’est vers le métier d'entraîneur que se prononce rapidement l'intérêt de Jill. Ainsi, la jeune anglaise fait ses gammes au sein de plusieurs équipes universitaires avec lesquelles elle obtient à chaque fois des résultats probants : en 14 ans, son bilan personnel est de 248 victoires, 14 matchs nuls et 63 défaites !
Son curriculum vitae ne passe pas inaperçu au sein de la fédération américaine qui lui propose le poste d’entraîneur principal de l’équipe nationale féminine des moins de 21 ans. Le début d’une longue et riche histoire d’amour entre Jill Ellis et la team USA. Près de huit ans après son intronisation dans les équipes jeunes, la britannique est choisie par la légendaire Pia Sundhage pour être son adjointe dès les jeux Olympiques 2008 disputés à Pékin. À ce poste, elle accompagne la sélection américaine et Pia Sundhage tout en haut de l’Olympe puisqu’elles décrochent ensemble l’Or Olympique en 2008 et en 2012. À l’issue de cette dernière compétition, la sélectionneuse suédoise en poste démissionne pour prendre les rênes d’une autre équipe nationale. En 2014, Ellis à alors le privilège de prendre les commandes de la sélection américaine. Surnommée la “dame de fer” par les médias locaux en raison de son origine et de son style basé sur la rigueur de ses entraînements, Jill Ellis a pour objectif de conquérir lors de la Coupe du Monde 2015, un troisième titre planétaire dans l’histoire de la sélection.
Une mission qu’elle remplit avec brio puisque le 5 juillet à Vancouver, l’équipe des États Unis est officiellement championne du Monde après sa victoire contre les tenantes du titre japonaise. Les débuts idylliques de Jill seront quelque peu ternis l’année suivante lorsqu’elle et son équipe se font sortir dès les quarts de finale des jeux Olympiques de Rio par la Suède de son ancienne collègue Pia Sundhage. Mais la coach anglaise a de la ressource et elle est surtout déterminée à conquérir de nouveaux titres avec son équipe qu’elle cherche constamment à faire progresser. Peu avant le Mondial 2019, elle déclarait à propos de sa méthode de management : “Mon objectif, c’est de mettre chaque jour les filles en difficulté mentalement et physiquement. Elles pourraient souffrir voire échouer. Mais cela les forcera à puiser au plus profond d’elles”.
Une méthode qui semble fonctionner puisque accompagnée de ses cadres comme Hope Solo, Megan Rapinoe ou encore Alex Morgan, Jill Ellis et la team USA sont de nouveau sacrés Championne du Monde en France après une victoire maîtrisée en finale face aux Pays-Bas. Avec cette nouvelle ligne à son palmarès, Jill devient la première entraîneuse de l’histoire à remporter consécutivement deux titres mondiaux. Naturalisée américaine, la cheffe d’orchestre Jill Ellis est l’une des coachs les plus titrées de l’histoire du football féminin. Forte de ses résultats, elle est nommée en 2015 et 2019 entraîneuse FIFA de l’année.
Après son départ de la sélection en 2019, celle qui restera comme l’une des légendes du sport américain et planétaire s’engage auprès de la FIFA pour promouvoir le football féminin à travers le monde.
Il y en a certains dans ce monde à qui tout réussi et rien ne résiste. Certains qui surnagent par leur génie et leur éclat dans leurs domaines respectifs. Des extraterrestres du ballon rond qui paraissent sans failles, dépassant sans cesse les limites d’une pratique dans laquelle ils s’inscrivent en légende. C’est le cas de Zinédine Zidane dans le football. S’il va sans dire que la carrière de joueur du héros français est déjà tout bonnement exceptionnelle, celle qu’il entame ensuite en tant qu’entraineur principal n’est certainement pas en reste par rapport à la première.
Le Ballon d’Or 1998 décide de ranger les crampons en 2006, après une finale de Coupe du Monde disputée face à l’Italie. Il choisit alors dans un premier de couper les ponts et de prendre du recul avec ce monde sans répit du football dans lequel il s’est épanoui durant plus d’une vingtaine d’années. Mais Zizou ne peut trop s’éloigner de ce pour quoi il est fait et décide de “replonger” en entamant une formation en France pour passer les diplômes d’entraîneur professionnel. C’est en 2014 qu’il décroche alors le précieux sésame qui lui permet désormais de prendre en main une équipe professionnelle. Le natif de Marseille se dit particulièrement influencé par l’intégralité des entraîneurs de football qu’il a côtoyé tout au long de sa carrière en prenant chez chacun d’entre eux une caractéristique qui forgera son style futur.
À l’instar de son style de joueur, le projet imaginé par Zinédine Zidane est un jeu porté vers l’avant, dans un schéma disposé en 4-3-3 où le numéro 10, poste auquel il évoluait, a bien sûr une importance déterminante dans la création. Dès son diplôme validé, l’ex numéro 5 de la casa blanca devient au Réal Madrid adjoint du maître italien Carlo Ancelotti. Son rôle est avant tout d’assurer le lien entre les joueurs et le staff en place. De par son charisme et sa carrière de footballeur, Zidane est très respecté par les joueurs qui n’hésitent pas à se confier à lui et à mettre en application les différents conseils qu’il leur partage.
La saison suivante, il est nommé coach principal de la Castilla du Real Madrid, soit l’équivalent de l’équipe réserve qui évolue au troisième échelon du football espagnol. Il dispute deux saisons à la tête de l’équipe jusqu’au 4 janvier 2016, date de son véritable envol en tant qu’entraîneur. En effet, l’équipe première du Real Madrid traverse une période compliquée et les résultats obtenus ne sont pas ceux espérés par les dirigeants du club. Rafael Benitez, chargé de l’équipe jusqu’alors est remplacé. À sa place, ces derniers décident de lancer dans le grand bain Zinédine Zidane, choix plébiscité par les supporters des Merengue. Avec Zizou, les progrès de l’équipe peinent tout d’abord à se faire ressentir. Néanmoins, il réussit un premier exploit significatif en allant battre le grand rival Barcelone sur son terrain quelques mois après son intronisation à la tête de l’équipe. Une performance qui met un terme à 39 matchs consécutifs d’invincibilité du rival catalan face au Réal Madrid. De quoi mettre du baume au cœur des supporters et conforter l’idée qu’il est bel et bien l’homme de la situation.
Cette même saison, il offre six mois après son arrivée, la onzième Ligue des Champions de l’histoire du Real Madrid en battant l’Atlético de Madrid en finale à San Siro. L'année d'après, lui et son équipe parviennent à battre le record d’invincibilité en championnat d’Espagne (40 matchs sans défaite à la suite !) établi par le FC Barcelone la saison précédente. Ces bons résultats permettent au club de remporter le titre de champion d’Espagne. Le 3 juin 2016, Zizou devient le premier entraîneur à remporter deux fois de suite la Ligue des Champions lorsque son équipe ne fait qu’une bouchée de la Juventus Turin en finale à Cardiff. Mieux encore, il remporte la compétition continentale une troisième fois face à Liverpool au Stade Olympique de Kiev, faisant de lui l’un des entraîneurs les plus titrés de l’histoire de cette compétition.
Après ces trois exercices intenses, il décide de quitter son poste d’entraîneur de l’un des plus grands clubs du monde afin d’observer une période de repos bien méritée. Il revient un an et demi plus tard sur le banc du Réal en affirmant ne pas avoir su dire “non” au président Pérez lorsqu’il lui a demandé d’apporter son aide au club en mal de résultats. Il quitte de nouveau le club en 2021 non sans avoir remporté un nouveau titre de champion d’Espagne, le 34ème de l’histoire du club.
Le style Zidane s’appuie sur les excellents rapports qu’il a avec l’ensemble de ses joueurs. puisque son aura lui permet d’obtenir facilement la confiance de ces derniers. Auréolé de plusieurs titres majeurs dès ses premières années en tant qu’entraîneur, Zinédine Zidane a en quelques années, déjà marqué l’histoire du club madrilène ce qui nourrit un peu plus sa légende au Réal Madrid après son immense apport en tant que joueur.
Après avoir effectué l’intégralité de sa carrière de joueuse en tant que défenseuse centrale à l’ASJ Soyaux, Corinne Diacre se lance dans une carrière d'entraîneur dès l’année de sa retraite sportive en 2007. Durant cinq saisons, elle officie sur le banc de son club de toujours, en parallèle d’un poste d’adjointe aux côtés de Bruno Bini en équipe de France féminine. La native de Croix dans le nord de la France est, à tout juste 39 ans, la première femme à être diplômée en France du brevet d'entraîneur de football professionnel (qui permet d’entrainer des équipes de Ligue 1 et Ligue 2). Sa carrière et sa notoriété s'envolent alors rapidement en 2014 lorsque la nouvelle est officialisée par l’état major du Clermont Foot, club qui évolue alors en deuxième division française : Corinne Diacre est la nouvelle entraîneuse de l’équipe masculine professionnelle. Son profil d'entraîneuse aux idées fraîches et novatrices séduit le président clermontois Claude Michy qui la sélectionne parmi les 45 candidatures qu’il a reçues pour le poste.
Néanmoins, la tâche ne s’annonce pas facile pour la jeune femme puisque le Clermont Foot, qui dispose de l’un des plus faible budget du championnat, est à son arrivée plus habitué à stagner dans les profondeurs du classement qu'aux joies des premières places.
Mais la coach au tempérament volcanique impose dès le début sa méthode faite de rigueur et de discipline. Avec elle, on ne triche pas ! Les protèges tibias sont rendus obligatoires à l’entraînement pour les joueurs, preuve qu’elle attend d’eux un engagement sans faille et un état d’esprit irréprochable. Et ça marche puisque pour sa première saison, le club résidant au stade Gabriel-Montpied atteint sous les ordres de Corinne Diacre, la 12e place du classement soit l’une des meilleures performances du club depuis 2012. L’ex défenseuse centrale fait même mieux lors de la suivante en pointant à une belle 7e place en fin d’exercice. Une prolongation de son contrat vient alors récompenser son travail en fin d’année. Cerise sur le gâteau, elle est élue meilleure entraîneuse de Ligue 2 en 2015 par l’hebdomadaire référence France Football.
Après trois ans passés sur un banc de Ligue 2, l’ambitieuse Corinne Diacre aspire à un nouveau projet au crépuscule de la saison 2017. Une fois son départ du Clermont Foot officialisé, elle est nommée sélectionneuse de l’équipe de France féminine et a pour objectif d’emmener son équipe sur le toit du monde lors des prochaines Coupe du Monde avec en ligne de mire celle disputée en 2019 en France. Malheureusement, elle ne parvient pas à passer l’obstacle des favorites américaines en quart de finale de l’édition jouée à domicile. Cependant, le bilan comptable de Diacre à la tête des Bleues est positif. Quatrième nation mondiale à son arrivée en 2017, l’équipe de France pointe désormais à la troisième place mondiale et voit son écart avec la Suède, deuxième au classement, fondre comme neige au soleil.
Après un sans faute durant la campagne des éliminatoires à l’Euro 2022, Diacre qualifie son équipe pour la compétition estivale disputée dans le pays du football en Angleterre. Son ambition et celle de son équipe sera alors d’apporter un premier titre majeur synonyme de consécration pour une sélection en constante progression depuis son arrivée.
“Je ne savais pas que pour devenir un jockey, il fallait un jour avoir été cheval.” Voici quelle était la réplique favorite d’Arrigo Sacchi lorsqu’il devait faire face à ses détracteurs qui pensaient que l’on ne pouvait être un grand entraîneur de football sans en avoir été un grand joueur auparavant. En effet, le natif de Fusignano en Italie, défenseur de formation, n’a pas eu la chance de connaître les joies d’une carrière de joueur professionnel. C’est en 1982 qu’il entame sa carrière d’entraîneur professionnel en prenant les rênes d’un modeste club de troisième division italienne (Série C), le Rimini Calcio. Deux ans plus tard, il s’engage avec le club de Parme qui évolue une division au dessus de ce qu’il connaît avec Rimini. Novice dans le métier, il parvient néanmoins à remplir l’objectif prioritaire du club en maintenant les parmesans en Série B à l’issue de la saison. En 1987, si ses résultats obtenus à la tête de Parme ont un retentissement assez confidentiel au sein du pays à la botte, il est tout de même repéré par un certain Silvio Berlusconi, businessman qui vient de racheter l’AC Milan un an auparavant. Très audacieux, l’homme d’affaires italien n’hésite pas au moment de confier les clefs de son équipe milanaise à Arrigo Sacchi. Une décision qu’il ne regrettera pas.
Dès le début de son aventure en Lombardie, Sacchi tente d’imposer ses théories et son projet de jeu. S’il n’a pas été un joueur professionnel, il n’en est pas moins un grand connaisseur de football et n’est jamais avare d’idées inédites. A la fin des années 80, alors que le football italien campe sur ses certitudes d’un football défensif, Arrigo Sacchi va imposer son schéma favori du 4-4-2, dans lequel les attaquants seront les premiers défenseurs. Pour lui, l’un de ses principes fondamentaux est que l’équipe doit défendre et attaquer ensemble. Par un pressing très haut et constant, il veut étouffer ses rivaux en récupérant le ballon dans la partie de terrain adverse dès la première relance. Il impose à ses quatre défenseurs d’être constamment alignés ensemble afin de mettre plus facilement hors-jeu les attaquants de l’équipe opposée. Par cette innovation, il rompt avec le principe très prisé par les entraîneurs italiens de l’époque du libéro, ce défenseur placé en couverture derrière les défenseurs de l’équipe et qui oblige par conséquent celle-ci à opter un bloc bas sur le terrain. Néanmoins, ce système de jeu désiré par Sacchi est très énergivore. Afin de préparer ses joueurs au mieux, le précepteur italien les soumet à deux entraînements quotidiens alors qu’ils ne s'entraînaient que quatre fois par semaine jusque-là.
La révolution de Sacchi à dans un premier temps du mal à se faire ressentir au niveau des résultats de l’équipe. Il devra plusieurs fois être confirmé auprès de ses détracteurs par son président Berlusconi, sûr de son choix avec le mage de Fusignano. Sacchi a toujours eu pour habitude de privilégier le collectif à l’individuel. Ainsi, il base son recrutement de joueurs sur les personnalités et les caractères de ces derniers, prêts à se sacrifier pour le rendement de l’équipe. Il s’appuie sur sa bande d’italiens composé de Maldini, Ancelotti ou encore le capitaine Baresi. Mais également sur ses trois stars bataves en la personne de Gullit, Van Basten et Rijkaard pour enlever ses premiers trophées majeurs. En 1988, le Milan de Sacchi est champion d’Italie. Les deux saisons suivantes, le technicien Italien parvient à remporter la troisième et quatrième Ligue des Champions de l’histoire des rossoneri en venant respectivement à bout du Steaua Bucarest au Camp Nou et du Benfica Lisbonne au stade Ernst Happel de Vienne. Ses stars néerlandaises se partageront les honneurs du Ballon d’Or entre 87 et 89.
Auréolé de ces succès, il prend ensuite la tête de la sélection nationale Italienne qu’il mène jusqu’à la finale de la Coupe du Monde 1994. Bien que n’ayant jamais joué au plus haut niveau, l’entraîneur Arrigo Sacchi aura réussi à se faire une place d’honneur dans le football Italien. Claudio Ranieri, autre légende du football italien, déclare à son sujet en 2016 : “Arrigo Sacchi est arrivé et il a tout changé. C’est lui qui a permis au football italien de prendre un nouveau virage et de s’ouvrir à un jeu offensif.” Le mage aura aussi inspiré ces entraîneurs qui, comme lui, n'ont pas de grande expérience de joueur, mais qui ont eu la possibilité d’exprimer leurs idées au plus haut niveau à l'image des portugais José Mourinho ou encore Léonardo Jardim.